mardi 17 novembre 2020

Deux exemples de bouts par lesquels prendre cette pelote pas assez chouette et assumée comme telle.

1) Ecrit ici il y a bientôt quatre ans :
 "Je vais, également ce faisant, désigner mon vrai ennemi, qui est derrière. Je ne dis pas adversaire. Je dis "ennemi", "politique" si vous voulez. Ce n'est pas que j'aie le cœur violent, même s'il est déterminé. C'est que je vois les êtres comme des contradictions de désirs et de forces. C'est que je vois loin, aussi (ou j'essaie). Et au loin, ils n'hésiteront pas, ces immortels frustrés ou reclus, élitaires que tout cela arrange, humanistes aujourd'hui de la silicon valley, quand ça ira vraiment mal, à par exemple balancer un virus pour lequel ils sont immunisés. Je ne délire nullement. Au loin il y a tant de chemins." 

Je crois toujours à cette éventualité au loin, sans m'y aliéner, car en envisageant d'autres. Mais je puis être -je suis- sûr que "le" covid est un fruit d'aléas. Trop soft et trop tôt, entre autres raisons, et ce sont là parmi les moindres. Et quand bien même ce ne le serait pas, avec l'esprit que je me suis forgé, que j'ai été contraint à extraire sous pression, ce le serait quand même avec "aléas" au sens large. 
Et je crois que "Hold-up", comme tous les petits trumpismes bien compréhensibles, complotistes disséminés partout et voulant s'agréger, dont il est même certains que j'aime ou qui me plaisent, sont le fruit et du désir et de la peur -le désir d'y voir clair et d'avoir un peu prise, au moins intellectuelle et puis de certitude, sur le monde, la peur lâche des conséquences présentes que demandent sa réalité à venir-. Calculés ou non, il s'agit donc d'intérêt court-termiste en même temps que d'une forme de survie exigée, et donc bien naturelle. Ce sont un peu comme des ondes que ferait un bout de vérité consciente/inconsciente probable future, ricochant sur le plan d'eau inconscience, en profondeur inconscient de sa propre inconscience. Ce sont occasions de survie de puissance, ce qui est la même chose. Ondes individuelles. Onde collective, le singulier étant ici heureusement tout relatif, du moins pour l'instant. Ceci dit si l'on oublie qu'il n'est sans doute et nulle part nulle frontière.


 2) "Capitaine Conan" , œuvre mineure, est "mon" chef d'œuvre. Je dis "mon" ne pouvant dire "un" ne voulant dire "le". Rien, pas un plan, pas un enchaînement qui y soit à jeter. Je dis "mon" car il semble que je veuille y voir plus que n'ont voulu ses auteurs. Au dessus de Blade Runner, malgré le fait qu'il y manque, dominant tout, une histoire d'amour idéale ou même presque équilibrée. Au dessus car non science-fiction, la fiction y est moins fictionnée. Au dessus car la beauté y est moins esthétique. Au dessus car les traces de bricolage. Au dessus car réaliste et accessible et -hélas- attractif et accessible. Au dessus même du Guépard dans le duel des monologues. Au dessus de toute la ribambelle et toutes les constellations d'œuvres et d'auteurs, antiques, modernes, préhistoriques ou renaissants. Au dessus de constellations ??? Enfin, il y a la vie. Cette dernière est une guerre qu'il nous faut et pacifier et faire pacifiante. Eternel -si tout va bien- dilemme. Je dis "mon" car c'est la porte, battante et immobile que j'ai trouvée que j'ai choisie entre réel et irréel. Et la passant on y dépose on y reprend une arme nommée "imaginaire".

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