Finalement, plutôt qu'un poaime pour mes zipotétiques nenfants, j'opterais pour "Mort aux cons."
Si je ne faisais pas don de mon corps à la science bien sûr, vu que c'est facile, économique et que ça finit en cendres, à défaut de fumure plus organique. L'idéal, du point de vue écologique, ce serait de se faire manger, mais je me répète.
Ou "Mort aux cons" à l'indélébile sur la poitrine ! Les jeunes toubibs ont de l'humour, non ?
samedi 19 septembre 2015
"Donner l'exemple."
Un ami me disait que dans "donner l'exemple", il y a deux mots importants. Et un piégeux.
Je ne peux qu'abonder, sans pouvoir m'empêcher d'ajouter que le troisième est la pire petite saloperie qui soit. Et que je désespère que la cop21 se fasse avec même une once de l'esprit exprimé ce jour de 1957 :
Certainement le désespoir est une lucidité. Celui-là en tout cas. Voilà qui nous fait une belle jambe. Et certainement la générosité qui veut aboutir est teintée d'orgueil. Mais il ne s'agit pas là de ne pas savoir "si il lui est réservée une récompense", pour paraphraser Jaurès. Entendu que la récompense de la générosité est le meilleur dans l'homme. Croyez moi, moi non plus je n'ai pas le goût des prêcheurs d'apocalypse. D'ailleurs l'apocalypse est un espoir, ce qui dénonce ses trafiquants. Il s'agit là de savoir qu'en seule récompense, ce sera quand même la fin de l'homme et de la femme. Mais certainement, je suis trop visionnaire. Et sous influence.
Je ne peux qu'abonder, sans pouvoir m'empêcher d'ajouter que le troisième est la pire petite saloperie qui soit. Et que je désespère que la cop21 se fasse avec même une once de l'esprit exprimé ce jour de 1957 :
Certainement le désespoir est une lucidité. Celui-là en tout cas. Voilà qui nous fait une belle jambe. Et certainement la générosité qui veut aboutir est teintée d'orgueil. Mais il ne s'agit pas là de ne pas savoir "si il lui est réservée une récompense", pour paraphraser Jaurès. Entendu que la récompense de la générosité est le meilleur dans l'homme. Croyez moi, moi non plus je n'ai pas le goût des prêcheurs d'apocalypse. D'ailleurs l'apocalypse est un espoir, ce qui dénonce ses trafiquants. Il s'agit là de savoir qu'en seule récompense, ce sera quand même la fin de l'homme et de la femme. Mais certainement, je suis trop visionnaire. Et sous influence.
jeudi 30 juillet 2015
Hegoak ou dessine moi quelque-chose.
Ça n'est pas parce qu'il nous manque une aile qu'on ne peut plus voler.
jeudi 9 juillet 2015
mercredi 8 juillet 2015
Contre mesure préventive revue.
Pour l'Émeraude, c'était vraiment une connerie. "E" comme exécrable.
vendredi 19 juin 2015
jeudi 11 juin 2015
samedi 9 mai 2015
Sophia's door... ...or chou ânerie ?
"Quand Nietzsche s'oppose à Kant à propos du génie...ou l'artiste et son génie en devenir "
" 28 Juin 2011"
Note : Image présente sur la page citée plus haut, mais source
absente, laissant penser que l'auteur(e) de l'article, en plus
d'être perspicace, limpide et rigoureux, ou rigoureuse, philosophe, est également
talentueux, ou talentueuse, photographe. Jaloux je suis.
"Qu’est-ce que le génie ? Un
souffle divin ou tout autre élan supra-humain qui saisit l’artiste
génial ? Le résultat d’un dur labeur ? Le produit-fini
d’une multitude d’opérations de retouches, d’essais ? En
d’autres termes, le génie est-il spontané ou bien est-il la
manifestation d’une parfaite maîtrise de l’objet ? Sur ces
questions, Nietzsche et Kant s’opposent. Alors que le second
affirme qu’à « travers le
génie la nature prescrit ses règles à l’art »,
le premier considère l’inverse : « Ne
venez surtout pas me parler de dons naturels, de talents innés !
On peut citer dans tous les domaines de grands hommes qui étaient
peu doués. Mais la grandeur leur est « venue », ils se
sont faits « génies » (comme on dit) grâce à certaines
qualités dont personne n’aime à trahir l’absence quand il en
est conscient. Ils possédaient tous cette solide conscience
artisanale qui commence par apprendre à parfaire les parties avant
de se risquer à un grand travail d’ensemble ; ils prenaient
leur temps parce qu’ils trouvaient plus de plaisir à la bonne
facture du détail, de l’accessoire, qu’à l’effet produit par
un tout éblouissant. »
(Humain trop humain – Nietzsche). Ainsi, selon Nietzsche, le génie
est une affaire de temps et de persévérance. En outre, le
philosophe estime que le génie n’est pas spécifique à l’art.
Il concerne également d’autres activités humaines, comme la
science par exemple. Pour Nietzsche, c’est une excuse que de
considérer ce qui est génial comme échappant à toute initiative.
C’est une façon de ne pas reconnaître sa médiocrité vis-à-vis
d’une production que l’on estimerait comme divine, donc ne
pouvant souffrir d’aucune comparaison terrestre : « Les
hommes ne parlent intentionnellement de génie que là où les effets
de la grande intelligence leur sont le plus agréables et où ils ne
veulent pas d’autre part éprouver d’envie. Nommer quelqu’un
« divin », c’est dire « ici nous n’avons pas à
rivaliser » ». L’art
ne serait donc pas la seule expression du génie. L’intuition n’est
pas un domaine réservée à l’artiste. Il faut bien de
l’inspiration au scientifique pour s’engager dans une démarche
théorique. La science en effet n’est-elle pas la découverte de ce
que l’on ne connaît pas encore ? Et s’agissant de cette
capacité à explorer ce qui n’existe pas pour soi, Nietzsche
écarte l’idée qu’elle soit une dynamique transcendant l’homme
qui s’en trouverait ainsi dotée. Il ne croit pas en la grâce :
« Les artistes ont quelques
intérêts à ce que l’on croit à leurs intuitions subites, à
leurs prétendues inspirations ; comme si l’idée de l’œuvre
d’art, de poème, de pensée fondamentale d’une philosophe
tombait du ciel comme un rayon de grâce. En vérité, l’imagination
du bon artiste ou penseur ne cesse de produire du bon, du médiocre
et du mauvais mais son jugement extrêmement aiguisé et exercé,
rejette, choisit, combine ; on voit ainsi aujourd’hui dans les
carnets de Beethoven qu’il a composé ses plus magnifiques mélodies
petit à petit, les tirant pour ainsi dire d’esquisses multiples. »
Nietzsche met ainsi en évidence la tendance commune à ne pas
considérer le travail derrière une œuvre, mais d’envisager
celle-ci uniquement dans le tout qu’elle représente une fois
terminée. Le goût esthétique supporterait mal le détail. Le génie
serait reconnaissable dans l’entièreté de sa réalisation,
c’est-à-dire qu’est pensé comme génial ce qui est abouti,
comme l’explique Nietzsche : « En
outre tout ce qui est fini, parfait, excite l’étonnement, tout ce
qui est en train de se faire est déprécié. Or personne ne veut
voir dans l’œuvre de l’artiste comme elle s’est faite ;
c’est son avantage, car partout où l’on peut assister à la
formation, on est un peu refroidi. L’art achevé de l’expression
écarte toute idée de devenir, il s’impose tyranniquement comme
perfection actuelle. » Il y
a pourtant certainement du génie dans ce qui est en cours et
deviendra génial. Déconnecter le génie du devenir revient à
prendre position, avec Kant, pour une source donnée, sans que
l’auteur de l’œuvre n’y ait mis de soi. L’immanence défendue
par Nietzsche ne peut s’accorder avec cette proposition, même s’il
faut reconnaître que le génie est plus qu’une maîtrise.
L’artisan en effet n’est pas un artiste. Il produit en employant
la technique et en s’inscrivant dans des règles assimilées et
respectées. L’artiste est certes un technicien en transformant la
matière, mais cette transformation dépasse toute conformité.
L’artiste crée ses propres règles, qu’il ne connaît d’ailleurs
pas avant de donner le premier coup de pinceau. L’artiste se crée
au fur et à mesure de l’avancement de son œuvre. Son génie
s’installe progressivement. Avec Nietzsche, on comprend que
l’artiste, et donc son génie, sont toujours en devenir."
J'ai, permettez encore que je juxtapose et sans transition, mais après tout je suis chez moi ici, pour
ma part, commis il y a quelque temps cela :
« Nous accueillons ceux qui ont refusé l'école ou dont
l'école n'a pas su prendre soin, ceux recrachés par la prison ou à
la santé psychique encore abimée par la rue, l'alcool ou les
produits, les trop spontanés, les trop impulsifs, les trop rêveurs,
les trop maladroits, les monstrueux, les bafoués, ceux qui ont
toujours étés hors limites, ceux qui dysfonctionnent, ceux qui ont
des problèmes, ceux qui sont le problème, ceux qui n'y sont pas
indifférents pour commencer, qui vont le chercher et qui le
deviennent, s'y jettent corps et âme, ceux à qui il s'impose, les
tyrannise, les paralyse, les rend fous. Ce sont eux, les foutus, les
valeureux. Ils sont l'expression. Les monstres de fragilité, de trouille et de contradiction. L'élite s’oubliant,
oubliée, de l'humanité. »
Et encore ceci, plus récemment, en réponse à un
psychiatre, professionnel en arrangement d'équipe de
travailleurs sociaux, qui se disait capable de "mettre à la
torture" :
"Bonjour, et merci pour la séance à laquelle j'ai
pu participer. Désolé bien sûr, nouveau venu, d'y avoir
pris un peu toute la place. Merci en premier lieu pour "Torture".
Il semble en effet que j'y sois assez souvent, à la torture. Tous
les jours en fait, et week-end compris, mais n'est ce pas le cœur du métier ? Merci surtout car cela m'a amené in
fine, souvenez-vous, à "république". C'est qu'elle
est fille des rues, et peut-être des forêts, là ou la première se
borne à l'usage de la rue, de la roue, et des forets. Ce qui,
somme toute, peut s'avérer fort - for - utile. Elles sont de plus
toutes deux, semble-t-il, à refaire, que vous parliez argot ou
non. Et à cet égard, ponctuellement ou durablement, tous les poteaux sont bienvenus.
Même ceux qui tiennent les bureaux. Merci donc et à bientôt peut-être, c'est sincèrement là mon vœu le plus cordial et chaleureux."
Bien sûr, la provocation, si c'est cela qu'on y sent, n'est pas complète - faut-il seulement qu'elle
le soit-, si l'on omet son titre : "Et mon gourou,
Toutou.". Ou peut-être faudrait-il la formuler en s'inclinant
totalement et sincèrement devant le talent, avec l'espoir que
ce for là soit partagé : "Le talent aussi, comme la
république, est pour nous chose commune." Moins que
le gâchis, cependant.
Ainsi, après cette juxtaposition et pour en revenir à la
philosophie des choses, à vrai dire belle saloperie à maille et
à rubans, peut-être que ceux qui sentiraient dans la
Nature - ou même allons-y gaiement, à peine au delà de l'impératif
catégorique et de l'éternel retour -, dans « l'Oeuvre de dieu »
une forme de commandement, qui saisiraient le détail qui rend à
l'Homme sa responsabilité face à « Son » devenir,
voire « Leur », à Lui et à la Nature, et, allons-y
toujours gaiement « Leurs » « mission(s) »,
ceux-là alors réuniraient, toujours peut-être et au moins
en leurs seins, les deux compères allemands. Il est bien
entendu question là d'amitié virile. La seule qui n'exclue ni
le travail, ni la révolte.
C'est d'ailleurs sans doute Marx, en suivant, qu'ils iraient
bousculer, ou davantage. Et peut-être que Jaurès et Camus ne
se tiendraient pas de se joindre à eux. Peut-être même
qu'un jour, par le jeu logique des causes des conséquences et des
alliances, "la marge envahira la page". Et ce pas qu'à
moitié. Notre travail serait alors, veuillez s'il-vous-plait une
fois de plus excuser l'apparence d'un jeu de mot, de rendre à
ce qui adviendra alors nécessairement, à
cette conséquence naturelle une forme qui en fera le
fond, la plus conséquente, mais acceptable, que nous
le pourrons.
Aujourd'hui, c'est donc plus simplement, même si pas encore
assez, cela que je pense :
"Ne cherchez plus ailleurs que dans l'organisation que vous nous
imposez, et que à tort, par dénuement ou par lâcheté nous
acceptons, car qui d'entre-vous oserait me dire qu'elle
ne vous assure un certain confort - besoin que je
serais souvent tout prêt à comprendre, sinon à juger pardonnable - ne
cherchez plus ailleurs, dans notre intérêt à tous, les causes
de mon morcellement. N'oubliez jamais que parfois la folie est
disciplinée. Elle devient même parfois discipline. N'oubliez pas non plus, et ni plus ni moins, que
l'amour est folie. N'oubliez pas davantage que je ne suis qu'un exemple. Et n'oubliez pas le votre.""
Car si l'oubli est musique, toutes ne sont pas douces, et car, de l'un à l'autre cher guillemet, réaliste et romantique, certaines révérences ont l'acuité et la fraicheur du sabre qui sort rarement sans faute ; so, so sorry i had to take a bow, choisis ton camp Camarade et corrige les miennes ou je t'en décoche une, qui est là depuis des, une qui manque d'air.
samedi 18 avril 2015
"Ignition". Rogers.
Nous allons piller, nous allons asservir, nous allons faire des déserts s'il le faut. Mais pas ceux et là où vous croyez. Et pour cela nous allons épuiser, comme certains lacs de montagne parfois se vident doucement, ou pas au printemps, le vrai magot. L'image du barrage serait à priori plus juste, à priori seulement, mais sa rupture, le silence dans les arbres qui suit, incompréhensibles, comme le grand fracas et l'apocalypse qui tellement succèdent, cela étant par trop violent à vos cœurs délicats, et surtout faux pour ceux ayant aux tripes la peur de l'eau, amour pour nous et vie pour Nature, donc vie tout court fragile mais conquérante, et puis peur, "puis" le mot amuse, du feu, aussi. Nous allons épuiser donc, faire venir, faire céder les portes qui barrent ce qui a vraiment de la valeur, la plus précieuse d'entre toutes et contre toute apparence, seule renouvelable et tant que c'est un argument ultime, l'humaine ressource. Tous, armés ou non, cèderont un à un, se tordront et supplieront pour les plus riches, sombreront comme moi j'ai sombré, en reviendront pour certains, libres pour quelques-uns. Et tout cela bien trop naturellement pour que nos cerveaux encore encombrés puissent l'envisager.
"Qu'entre nous "arme" soit un mot qui ne veuille plus dire "arme", mais mot. Et révolution la noria, rigole, qui fait les champs verts, et les riches honteux".
Un seul truc m'ennuie, à vrai dire, c'est qu'elles, les deux grandes valeurs, ne soient pas cotées en bourse. Tant pis. Accueillons, dans l'ordre, toute la misère du monde, et vive la France universelle et donneuse de leçon. Qu'est ce qu'ils croient, que je vais attendre le dégel ? Fuck, Eauze. Et puis Toulouse, Paris...
Contact.
De toute façon, "Ignition", ça faisait je me la joue je me la pète, je trouve.
"Qu'entre nous "arme" soit un mot qui ne veuille plus dire "arme", mais mot. Et révolution la noria, rigole, qui fait les champs verts, et les riches honteux".
Un seul truc m'ennuie, à vrai dire, c'est qu'elles, les deux grandes valeurs, ne soient pas cotées en bourse. Tant pis. Accueillons, dans l'ordre, toute la misère du monde, et vive la France universelle et donneuse de leçon. Qu'est ce qu'ils croient, que je vais attendre le dégel ? Fuck, Eauze. Et puis Toulouse, Paris...
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De toute façon, "Ignition", ça faisait je me la joue je me la pète, je trouve.
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