lundi 19 juin 2017

"Si me das a elegir..."


Entre toi et mes idées, et caetera mais rien à omettre, je ne choisirai pas.
C'est indissociable.

dimanche 18 juin 2017

Soir de défaite -rire-, pangée massique, eden corpusculaire, atome de chèvre

Nous semblons encore ne pas tenir sous nos contradictions
Mais gare s'il n'en est aucune in fine qui ne tienne
Toujours en moi quelque chose qui ne veut s'arrêter
Quelque chose qui veut toi qui me lis et pas seulement
Générer un bouleversement
Quelque-chose de rouge. Quelque chose malgré mes quarante ans passés de plus rouge que tous vos délires de jeunesse.
Quelque chose qui veut qui ne cesse de vouloir, quelque-chose qui revient après chaque déroute perdition semble-naufrage des intègres, qui revient et chaque fois chaque fois plus fort
Quelque-chose qui semble tellement inarrêtable, rouge, tellement rouge malgré le vert qu'on ne peut oublier, rouge autant qu'on s'y perd et cela a un sens, rouge et qui veut, qui veux.
Te faire danser et le monde avec.

Toutes les folies filles.

vendredi 16 juin 2017

La proprièté

C'est le vol certes, pour qui possède moins. Pour celui qui possède, c'est à priori -le sien- le meilleur moyen de sécuriser la jouissance, ou la survie. Et c'est dans cet entre-deux qu'il faut trancher. Départager le mal de vivre du mal de vivre. Pas besoin de le faire dans le vif, le débat entre-nous nous y préparera. Métaphoriquement et puisque surenchère individualiste il y a, ils auront un monde où l'on s'opère tout seul. De nos réflexions il sort déjà ce qui semble un outil puissant,  qui fera plus ou moins le tri. Naturelle est la posture qui permet la plus juste sentence mais aussi la pire, toujours tue. Et il y a des moments où l'on ne peut plus tout maîtriser, ils sont de valeur.

 Hors-entre-nous pas besoin de torture ou de brimade ou de camp de rééducation. Tout ce qui jouit est en défaut de conscience, en fuite, en refuge. C'est très bien et nous somme jouissants, sinon jouisseurs, et aux plus hauts points. Mais lucides. Éveiller la conscience passe donc ici pour une torture sans bourreau, en premier lieu, et donne surtout de jolis rodéos. Où sont les combattantes de tous sexes et de tous ages à même de porter le feu, le fer, peut-être la mort c'est le risque à prendre s'ils ne savent retrouver l'espoir avant de perdre ego, dans le cœur de ceux qui ont une âme de banquier, mais comme il n'y a pas d'âme au bord des piscines avec putes de luxe et lendemains d'orgies.... La vérité que ce sont nos pauvres. Nous serons leur désir. C'est bien la seule chose dont nous serons esclaves.

C'est ici un très vieux principe en même temps que très nouveau. La femme de Gates et les Femen ont à peine effleuré le moyen. Mais les lignes sont là, individuelles encore. J'insiste. Individuelles.

On sait que le mépris peut être violent. On apprend aussi qu'il repose sur une illusion. Le notre sera étayé, accessible, sans pitié, et généreux.

Puissants, vous ne craignez plus le collectif. Vous avez tort.

jeudi 15 juin 2017

Discours et Syndrome

Elle restera jusqu'au bout une adolescente, animale et maltraitée. Cabocharde amputée.

Aux "tenants" de la bipolarité j'aurais encore envie de dire "phase neutre", de leur cracher au visage que ça aussi ça fait partie de nos mécanismes communs et indispensables, tout comme indispensable de disqualifier un minimum l'altérité pour compenser sa, la sienne propre et celle de l'altérité, fininitude. C'est que sur ce sujet il y a deux vérités de mon point de vue, et la seconde peut faire beaucoup de dégâts : Tout ce qui délire a ne vous en déplaise de la valeur, et tout ce qui ne délire pas ou pas encore beaucoup moins qu'on ne pense.
Qu'on les y amène gentiment, en les accompagnant, ou qu'on les y fasse basculer, ceux dans la posture peuvent refaire un tour à la mine, là où ça couve sinon là ou ça brûle voire rayonne.
S'il pouvait en rester quelque-chose après, c'est à dire après la lumière qui suit les grandes douleurs. Acteurs brillants ou sonores de la vie ou apprécieur de matinées printanières au gazon tondu, rosée noiseaux qui chantent. Soirs d'été apéros et comment qu'on s'y prenne pour protéger les gamins du barbeuque, ou l'inverse. Pauvres tarés.



Notes :

La culture occidentale, marmite ou despote éclairé, est en train "d'exploser", c'est à présent évident. Je veux dire par là que les gouts s'affirmant, s'affinant, jubilant, s'éloignent. Ce n'est plus une tendance. J'avais peur de la guerre des sexes ou du communautarisme. Je me trompais je crois. La vraie guerre sous-jacente est générationnelle. Ce serait la moins nihiliste si le savoir ne se perdait pas, et elle est dramatique si on le croit protégé et libre d'accès alors qu'il ne l'est pas. C'est peut-être la moins nihiliste. J'atteins sans doute l'age où l'on appréhende - c'est à dire qu'on y a gouté et qu'on s'en fait une idée-, ou pas -c'est à dire qu'on s'y adonne raisonnablement-, le sens du sacrifice. Peu importe. L'alternative est à priori de trouver un programme pour tous. C'est plus facile en entreprise, en démêlé familial ou même en politique que pour une soirée télé. Car il suffit de créer l'illusion du "par tous". Mais je sais une chose, ce ne sera jamais vraiment possible durablement en marchant raide comme un piquet. Tout ce qui tient à la vie est bourgeois. Tout ce qui veut la régir est rigide. Presque tout ce qui n'y tient pas est dangereux, à considérer, traiter ou abattre. Le "tous" réclame des poètes qui, s'ils ne sont pas discrets, ne seront jamais assez efficaces et humbles. Sans le tous il y a le risque qu'il en manque un, une, la partie en bonne disposition d'un ou une.
Avec la majorité démocratique par contre -ou la minorité oligarchique évidemment-, c'est possible, mais il faut accepter le cynisme. Il est le plus souvent de droite, et donc poli, voire modéré, mais là n'est pas vraiment l'important : il est toujours plus facile d'accepter le sien propre que celui de l'autre. C'est peut-être aussi plus sain. Je ne sais pas. Je fais ce que je peux pour le refuser, ou je mens.

Et si je sais qu'il y en a de discrets -ou partis- et d'efficaces qui font tout ce qu'il peuvent. Eh bien, je tiens à leur dire ce poison : c'est insuffisant.