vendredi 30 avril 2010

Bon appetit.


Ou les précédents gastriques à ceux qui trouvent du génie à ma prose, comme à ceux qui n'en trouvent pas :


Je n'ai qu'une idée. Qu'on ne me traite pas d'idéaliste, elle n'est là que pour me résoudre. Qu'on ne me traite pas d'utopiste, elle n'est à mon sens, je me répète, pour moi, que à la fois ce vers quoi nous allons et ce vers quoi nous devons aller. Notre risque. Ce qui est, pour moi, notre risque. Pas le plus grand, il y a bien davantage de chances qu'un virus nous fasse la peau, encore peut être bien davantage que la majorité se brûle au feu nucléaire, laissant aux survivants la possibilité d'en apprécier la rigueur de l'hiver, je sais, c'est alambiqué, biquette, et assurément encore bien davantage de constater ensemble ce que c'est qu'un équilibre instable, en même temps que de bien ressentir ce que l'écologie à de global. Je veux dire que à tester la résilience, on finit dans la rupture, que le pouvoir tampon de la nature au fait qu'on s'en tamponne a ses limites. Donc et bref, que nous allons tous mourir d'orgueil et de bêtise. Rien de nouveau. Seulement l'humble hédonisme ne suffit pas. Il y a l'espace, qui est une mer derrière le ciel. Et l'île c'est nous. L'île de Pâques, ok ok. Tout ça pour dire, la possibilité d'un risque étranger, une météorite par exemple, comme celle qui a pulvérisé ou gelé les testicules de mes amis les dinosaures, enfin presque tous, est à mon sens la seule a justifier l'homme, -vous me pardonnerez le gras, l'italique, l'italien et la biquette- martyrs et criminels compris. Progrès, science, humanisme, religion, tout quoi. Il me semble que l'histoire s'y retrouve, dans son enfance et ses crises adolescentes, que les désirs de conquêtes y trouvent un purgatoire correct, et les angoisses de nos propres fins une projection raisonnable. De quoi même réconcilier les défenseuses de la vie et les abrutis héroïques. Bien sûr, on peut arguer qu'on peut aller plus loin. Qu'un cataclysme peut être salutaire, que si on vaut mieux que les dinosaures, on vaut moins que ce qui viendra, que c'est un raisonnement d'infime insecte au regard de l'age de l'univers, autrement dit que Dieu se fâchera très fort qu'on lui tchourre son glaive de justice, ou, à mon sens plus pertinent, que c'est un pont trop loin vu l'état actuel des choses, géopolitiques et climatologiques, et qu'il faut d'urgence, et bien paradoxalement, se sortir cette idée de la tête. Oué. Ben c'est ma limite. Et puis c'est trop tard. Haha.
Voilà, inscrire sa vie dans ce but là, ce tube comme disent les anglais, ça c'est du boulot. Et tout le monde bosse à ça, du chercheur en ogm au balayeur malien, en passant par le directeur de cabinet de la maison blanche, et le taliban refoulé. Le tout est d'en prendre conscience. Ce que nous devons également aux autres.

Pas d'autre choix qu'une république impériale globale, où l'on ne sache pas qui au juste est l'empereur, nous y compris, sans autres frontière que l'écorce et le ciel -tiens, ça serait marrant qu'entre les énergies fossiles ou de fission et la maîtrise de la fusion, on utilise un brin à grande échelle la géothermie, qui sait, ça sauverait ptet même Los Angeles- systémique à souhait, naturelle, humaine, nietzschéo marxiste, grécochretienne, boudhoconfucéenne, artiste et martiale, spirituelle et décomplexée, sainte libertine, nos trucs habituels.

Et ce juste au cas où nous soyons les seuls, présents et à venir, malhabiles porteurs de conscience, protecteurs de la vie, aptes à déceler l'espoir constructif au coeur du désespoir. C'est au silence glacial du néant qu'il faut croire. C'est au moins pour faire rire les dieux, nous leur devons bien ça. C'est ce que Dieu, seul ou en couple, s'il nous aime, voudrait. Il nous voudrait athées. Après nous, le silence glacial du néant.

Monde, il n'y a pas d'accouchement de conscience sans douleur.
26.02.2008


Regardée en arrière la vie est destin, les effets nous cachent les causes, les causes sont devinées. Regardée en avant la vie est choix, les causes nous cachent les effets. Cela, cela est important. C'est ce que je crois tenir de Camus. S'interdire de regarder le passé d'un homme, aussi puant ou froid soit-il, autrement que notre -si nous avions été lui nous aurions fait de même et c'était naturel- et l'avenir comme un sentier aux multitudes de choix les plus pressants, tant que cheminer en se moquant du loup est notre lot commun, mais irresponsable et criminel de ce que l'on aime, ou aime encore le plus. Cet homme, au passé glaçant, lui, qu'aime t'il encore, qu'est ce qui le touche. Et même ce ne serait que l'air ou l'eau ou le soleil si on l'en prive, cela suffirait à ce qu'il soit humain. Cet homme avait raison et toi tu avais tort, tu ne peux qu'échanger avec lui pour qu'il tombe d'accord. Mais si tu nies, négliges, ou cherches en vain l'évidence de sa parcelle d'humanité, il niera, d'instinct, la suffisance de l'obésité obséquieuse et condescendante, pédante et pédophile, de la tienne. Si tu es noble, il t'ignorera. Si tu es bourgeois, il te volera et si tu es prêtre ou poète, il profitera. Mais s'il n'est pas faible, s'il ne sent pas cela, si c'est un dur, un pur, il te tuera.


J'ai envie de venir. De poursuivre ce rêve de folie d'une étiquette trouvée au bord d'un chemin, des codes barres et le nom d'un chef de rayon probablement, d'une ville où nous avons dormi ensemble. La menace ne concernait pas que moi. Et quand bien même, un acte désespéré, un pas, a t'il une quelconque valeur. Tu me laisses sur la toile entendre que tu as une vie de couple. Cyber. Tu me laisses, dans ma possible folie, penser à te rejoindre. Piège ou pas, envie ou pas, erreur de nous ne nous reverrons jamais, mensonge, illusion pour fuir cette réalité de pas grand chose. Promesse de planter une haie d'aubépine ici, ta fille dont je ne sais si la frontière de ma folie est avant ou après en être le père, état matinal passager, cette conviction de tenir une vérité sur le monde des hommes, cruelle vérité partout manquante et si évidente qu'elle en est risible. Est ce que moi je me l'applique où est ce seulement l'orgueil débile d'être le premier à l'avoir mise au jour. le souffle le lien il est le lien entre deux êtres. duendes, lorca, aragon. Et ton mensonge. Et tous complices. De l'amour oui. Et moi qu'ai-je à donner ?
L'idée que ma vue, même au loin dans la rue, te soit désagréable, m'est insupportable.

Un jour, j'ai parlé à une petite fille qui couraient après des chats. C'était une nuit antillaise et un grillage nous séparaient. Je lui disais qu'un chat doit s'attendre. Son père est sorti, et dans ses premiers mots la peur du pédophile, la violence. Le ton de ma voix a suffi à le rassurer. Redevenu enfant, un peu honteux, il aurait aimé que je lui parle aussi, des chats et de la vie. J'avais une moto noire.

Non pas possible qu'elle m'aime. Et pour ne pas mentir, pas possible qu'elle adhère à ce que je crois possible. Car enfin, que faudrait il pour qu'un homme, à moitié consciemment, ne soit plus attiré par la nouveauté, ne se disperse pas ? Un couple uni en occident doit faire ensemble. Un couple uni en occident doit ressentir l’extérieur comme une responsabilité parentale. Un couple uni en occident doit s'amuser, apprendre, de tout, enseigner, montrer à tout, jouer avec tout, un couple uni en occident doit être inséparable, et tellement ouvert et distant. Un couple uni en occident doit vouloir la même chose. Et ce n'est possible qu'en voulant tout. Désirer ce tout au dehors. Réunir solal et désirer cet enfin bien mourir, qui est vivre.


Il ne peut y avoir de tout en moi et de tout au dehors. Donc...

Le propre n'existe pas. Le double sens est partout. Le monde est systémique, et une part du système ne peut tenir le système. Or les symptômes du système sont entropiques, anthropiques. Tenez je vous la donne, ma folie, ces évidences me brûlent au point de sentir un complot sans complot. Seulement je me moque de n'être que la voix de troubles génies peureux cachés depuis des siècles, ou celles des morts de Mitterrand comme il avait ses pauvres.

En fait, quand on ne comprend pas quelque chose, on lui donne un nom. Et cette incompréhension perdure. C'est le langage qui est à brûler. Faites donc tourner le cercle, ronde riante d'un autodafé païen et pacifique.

Toi l'ouvrier, qui médis de ton camarade, de ton supérieur, ou pire, de ton inférieur, parce que la vie sans sens t'est injuste.
Toi le patron qui savoures au restaurant ton semblant de pouvoir, et, le savourant, montres bien n'en pas faire bon usage.
Toi le contremaître qui ne peux réprimer un frisson de plaisir à voir l'activité reprendre ou s'intensifier quand tu parais, alors que dans un monde sensé c'est de douleur que ce frisson devrait ne pas être.
Toi le Professeur, qui remplis les cerveaux pour déverser le trop plein de ce que tu n'as compris, gaveuse à vide.
Toi le médecin qui juges l'humain comme un trouble au jugement.

Peur du mot donneur et peur d'être volé, peur du mot vendu, peur de délateur et peur de la pitié, peur d'être quitté, peur de mal mourir.

Il ne faut pas se laisser emporter, ou brûler, par la pensée de Nietzsche. Il faut s'y amuser. Rire de lui. De sa quête de virilité, que je partage. Qui peut dire, qui peut me dire en face, sans trembler et sans rire, qu'elle est dérisoire, inutile, vouée au drame ? Et ce que je vais aborder est délicat. S'y amuser même si ces écrits sont la cause de l'holocauste juif, et de toute la barbarie du vingtième siècle. De tout son art aussi, de toute sa science. Car le mécanisme est toujours le même. Et Hiroshima, mais pas la totale. Juste envie de l'essayer, de dire c'est nous les plus forts ce siècle est à nous. Et alors ? Alors la dissuasion. C'est forcés que l'on se respecte. Forcé et forcée aussi, plutôt, ou donc.

Je demande la fin du marketing. Je demande la fin de l'art. Je demande une vie plus spartiate pour les nantis. Et qui sont-ils, les nantis ? Je demande que l'envie à leur égard soit remplacée par le mépris. Un directeur doit pouvoir, de par la satisfaction que lui procure son travail, supporter, à la hauteur, à sa hauteur, une vie sans confort. Et en rire avec un balayeur malien. C'est là la noblesse. La noblesse est pauvre, reste pauvre, s'enrichit à des fins nobles.

La mondialisation est une crise adolescente.

Ce que je partage ici, c'est le pour et le quoi.

Pourquoi l'homme est il sur terre ? J'ai cherché. Avant et après que me fût apparue la bête évidence. Les meilleurs - ah la conscience problématique incarnée d'un sdf écolo, ah le néant intellectuel d'un étudiant trader - parlait de noetique. Il est véritablement une posture où je suis cerné d'idiots -il en est d'autres où je suis le seul specimen, total, le roi des imbéciles, con comme un soleil qui brule- parlait de noé, donc, mais sans arche. Pour-quoi l'homme est il sur Terre ? Pour en partir. et ainsi se prémunir assurément, et sauver la vie. Voilà, c'est tout. Il n'y a qu'un rêve pour supporter l'existence, un seul et nous faisons tous le même, un seul auquel nous avons le droit de revenir dans le travail qu'il exige. Nous travaillons tous à sauver le monde et ne pas le détruire. Même s'il est grandement probable que nous en soyons, à ce jour, le principal danger. Et, croyez moi même si je mens quand j'affirme avoir peine à l'écrire, le travail rend libre.

Je crois que quand il allait au bordel, il ne payait pas.
Voilà ce qui sort de mon délire catholique.

Qu'il n'y a pas de frontière. Pas plus au bord de l'univers qu'entre un Je et un autre que je."Nous sommes tous des Dieux" m'a dit une femme.
Je suis d'accord. D'ailleurs mon chien est le plus intelligent. Il a compris qui était concerné.

J'ai cette prétention de dire que tout l'art, le grand art jusqu'à ce jour était
La seule oeuvre d'art qui vaille, c'est quand un être est dur, pour le bien d'un autre, plus sensible, sur le moment.


Peur, de ne pas être publié d'abord, il y a si peu de choses ici. Une simple idée.


Pour quoi l'homme est il sur terre ? Pour en partir. et ainsi se prémunir assurément, et sauver la vie. Voilà, telle est ma limite. Si arche de noé il doit y avoir, elle est devant nous. Cela est dit, mais ça ne change rien.
C'est là la noblesse. La noblesse est pauvre, ou s'enrichit à des fins nobles.
Rien de plus que poser à nos consciences le problème de la meilleure façon de vivre dans l'honneur. Seulement dans cet esprit là la démocratie est possible
Nous n'en pouvons plus du gavage. Nous n'en pouvons plus de nous sentir inutiles. Nous n'en pouvons plus d'être affamés et déscolarisés quand chacun d'entre nous pourrait faire la différence.
Un peu de ce vieil et gris esprit d'Europe.

J'ai cherché. Le meilleur parlait de noétique.


Vole moi si tu veux, mais fasse que tu te prénommes Sara.
Bientôt peut être l'immortalité. Merde...Né trop tôt.
Ha ha...

Tuer Dieu c'est initier le paradoxe et la folie créative, dont s'amuser est puéril et frivole.
C'est là, et seulement là, que la gouvernance mondiale prend un sens. C'est là le but.
Croire en Dieu c'est accepter, par exemple, qu'une météorite nous pulvérise. C'est pour un non croyant la trace d'une volonté sinon de suicide, au moins de fatalisme. C'est la dernière aliénation. Nous n'avons pas peur du sort de prométhée. Nous ne serons pas prométhée. Entendez bien : Dieu nous veut athées.

Le seul rêve pour supporter l'existence, auquel nous avons le droit de revenir dans le travail qu'il exige. Nous travaillons tous à sauver le monde et ne pas le détruire. Même s'il est grandement probable que nous en soyons, à ce jour, le principal danger. Et, croyez moi même si je mens, j'ai peine à l'écrire, mais le travail rend libre.

commun commune
Voilà, je vais sombrer, j'ai honte, moi aussi j'ai un coup de gueule à faire. En deux mots, je vous épargne autant que possible le style habituel. Ya de ça quelques jours, j'ai écrit (beurk) un ou deux trucs sur Zemmour. Et depuis, par la divine perspicacité apolitique des moteurs de recherche, je mets pas d's à recherche, j'ai un bandeau avec écrit en gros " SOUTENEZ ZEMMOUR, Signer la pétition de l'UNI !".
Si je me souviens bien de mon passage en fac, le militant de l'uni, c'est un pseudofinderace écharpe blanche qui perfectionne sa démarche De Nevers-Moncéan sur le marbre du grand couloir. Je me doutais pas qu'ils faisaient des pétitions ces types. Pétition, ça fait gauchiste je trouve, déjà. Ils ont peut être des pauvres exprès. Oui ça doit être ça, des sans particules, qui parlent moins bien, des filles sûrement. Ce qu'ils ont de vraiment fin de race, c'est l'aptitude à être original.
Et si l'on ne peut pas dire que les délinquants sont souvent noirs et maghrébins, on ne doit pas pouvoir dire que les jeunes de droite sont des trous pâles.

Comments welcome
La vie c'est Je. La vie c'est le jeu. La vie c'est le seul enjeu qui vaille sinon la vie baille, et toi tu t'endors et c'est bien le moins tu es fatiguée, la vie qui nous tu, ma muse.


Le passé appartient au passé, vous arrive t'il de pleurer, où de penser avec nostalgie, aux braves celtes tombés à Alésia ? N'y a t'il pas là davantage matière à chercher la revanche ? De plus, César était féminin, comme Jésus, comme les autres. Et Nietzsche est tombé par, ou sur, cet écueil. Alexandre, viens chéri...

Je crois avec bukowski et d'autres, que cela vient que nous sommes contenus par l'univers et que le regarder nous en sort. Or il n'y a pas de frontière. Pas plus au bord de l'univers qu'entre un Je et un autre que je. Si ce n'est au travers de cette intransitivité : Je n'est pas un autre mais un autre est je. Tous au même régime.

Jaurès. Sarko l'admire. Il aime les sacrifiés. Il admire les puissants. Un loup a des gènes de chienne, alors vous pensez, un roquet, fût-il Napoléon. Il m'arrange de ne retenir de ce grand assassiné que ce doute : "Ou alors l'humanité est maudite", et d'y répondre. Non l'humanité n'est pas maudite. Elle le serait en cas d'échec, et en cas d'échec, plus de dieu ni de diable, plus de modèles faciles, plus rien. Réussir à quoi ?

Et en rire avec un balayeur malien. C'est là la noblesse. La noblesse est pauvre, reste pauvre, s'enrichit à des fins nobles.

Rien de plus que poser à nos consciences le problème de la meilleure façon de vivre dans l'honneur. Seulement dans cet esprit là la démocratie est possible.
Nous n'en pouvons plus du gavage. Nous n'en pouvons plus de nous sentir inutiles. Nous n'en pouvons plus d'être affamés et déscolarisés quand chacun d'entre nous pourrait faire la différence.
Encore un peu de ce vieil et gris esprit d'Europe, esclavagiste dans le siècle et universel aux nues. Un peu encore pour dire non pas comment il doit, mais où va le monde, à quelle vitesse vertigineuse et quel étroit passage il y a juste là, aux colonnes d'Hercule.

L'occident DOIT rattraper ses crimes dans l'oubli. Nous n'en pouvons plus des discours s'opposant, et ne visant que le prestige clinquant. Simplement parce que, plus que l'argent, il a ce don amer de nous faire omettre la mort. Je crois qu'il faut être capable de dire très tôt aux enfants qu'ils vont mourir, ou ne pas en faire. Je ne crois plus que nous soyons trop nombreux.
Nous ne voulons plus de poètes. Ni réussis ni ratés. Plus de ceux dont l'égo s'efface parce qu'il est baleine. Oui, c'est ça, je ne veux plus de moi.

Tuer Dieu c'est initier le paradoxe et la folie créative, dont s'amuser est puéril et frivole, car elle est bel et bien divine, terrible et implacable. Fertile si féminine. Mais fertile en crimes, en criminels.
C'est là, et seulement là, que la gouvernance mondiale prend un sens. C'est là le but.
Croire en Dieu c'est accepter, par exemple, qu'une météorite nous pulvérise. C'est pour un non croyant la trace d'une volonté sinon de suicide, au moins de fatalisme. C'est la dernière aliénation. Nous n'avons pas peur du sort de prométhée. Nous ne serons pas prométhée. Entendez bien : Dieu nous veut athées.

La mondialisation est une crise adolescente.

Ce que je partage, c'est le pour et le quoi.

Je crois aussi que nous ne devons pas regarder de même passé et avenir.

En attendant, contentez vous de l'espoir.
En attendant, contentons nous de l'espoir.
Les femmes préfèrent l'une, les hommes l'autre, voilà pour le genre.
La virilité est comme le courage, elle se mesure à ses peurs.

Pour quoi l'homme est il sur terre ? J'ai cherché. Avant et après que me fût apparue la bête évidence. Les meilleurs - ah la conscience problématique incarnée d'un sdf écolo, ah le néant intellectuel d'un étudiant trader - parlait de noetique. Il est véritablement une posture où je suis cerné d'idiots -il en est d'autres où je suis le seul specimen, total, le roi des imbéciles, con comme un soleil qui brule, derrick- parlait de noé, donc, mais sans arche. Pour-quoi l'homme est il sur Terre ? Pour en partir. et ainsi se prémunir assurément, et sauver la vie. Voilà, c'est tout. Il n'y a qu'un rêve pour supporter l'existence, un seul et nous faisons tous le même, un seul auquel nous avons le droit de revenir dans le travail qu'il exige. Nous travaillons tous à sauver le monde et ne pas le détruire. Même s'il est grandement probable que nous en soyons, à ce jour, le principal danger. Et, croyez moi même si je mens quand j'affirme avoir peine à l'écrire, le travail rend libre.


Pourquoi je suis con
J'ai été amoureux d'une femme. Elle m'en a voulu du plagiat d'un poète, qui n'en était pas un, de plagiat. Elle, au tout début, les a tous insultés. Elle avait raison, les poètes, c'est des trous du cul. C'est un refrain de chanson pas triste. Maintenant je suis seul avec Lou Salomé.

Le coq
Est très fier de ses couleurs sales
Court vite
Très vite
Court beaucoup pour baiser souvent
Est éjaculateur précoce
Chante les pieds dans la merde (Coluche, enfin on sait jamais)
Enfin chante
Réveille tout le monde de mauvaise humeur
Rêve de se taper un vautour
Les vautours aussi
N'aime pas toutes les chansons de Nougaro
Est neurasthénique dans les bd
Branle rien fait pas d'oeuf
A sa place dans le nouveau testament
Est plus con qu'un corbeau
Finira dans un renard

Pourquoi je ne suis pas crédible
Je suis issu d'une famille de violés. J'ai été formé pour initier son accueil. L'Homme viole la Terre, la dévaste. Malgré tout, elle sait qu'elle est instigatrice. Elle n'est pas coupable. Elle est juste intelligente.
Si lui aussi, heureusement stupide, elle deviendra une femme libérée.

Incredible.

Les guerriers psychotiques.
Pleine lumière pleine lune.
Une cavalerie de nuages dévalant
Je sais qu'ils viennent de la mer
Qu'ils s'en vont vers l'Oural.
ça ne vous dit rien
Question de style
De couleurs
Ces idées ne m'effleurent pas
La beauté rend sauvage.

Te voilà

On peut rire de tout, à condition d'aimer pleurer.

Quatres dimensions. Cinq.
Ton nez grillé.
Moi aussi j'en fais, des jeux de mots bien lourds.


Pour quoi je suis
Un humanisme dur, des hommes et des femmes fiers et sereins, aimant rire, riant l'amour et la mort personnelle, dans une tâche impossible aux délais intenables, un fantastique enjeu. Cela au cœur devant le monde tel qu'il est.


"Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans… Je ne la déplore pas moi… Je ne me résigne pas moi… Je ne pleurniche pas dessus moi… Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu’elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c’est eux qui ont tort, Lola, et c’est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir."
LFC

Ecrivait Céline, croyant fermement que le contraire de mourir c'était vivre. Alors que né une fois sa propre fin n'a plus d'importance en soi, et malgré le poids immense de la responsabilité des choix, on y danse. Car les guerres passées sont expliquées, justifiées au moment même où les instincts qui les provoquent, depuis tous temps, trouvent un projet à leur hauteur. Toutes les horreurs qui auront un passé y auront contribué. Dire cela est peut être un crime, puisque on peut y voir une justification des horreurs à venir. Peut être. C'est le doute dangereux de Nietzsche. L'homme est sur terre pour en partir, soit, mais c'est encore une courte vue. S'entrouvrent les extraordinaires combats où les démons peuvent se déguiser en anges et vice versa. Vous ne savez même pas que donnent vos actes. Nous portons tous la valise de la Bombe, et nous ne savons pas quel bouton nous sauve et lequel nous disperse. Faim de pouvoir mal assouvie par mon imagination débordante ?

Please, give me a coin.
Yes
Thank you.
One more ?

Chrétiens, sauvez le monde, laissez vous enculer par le diable. Pour ce qui est de le tuer, n'y pensez pas, il est déjà en vous. haha.

Ou bien, la grande arche d'alliance.

Et flan
"Dans un monde sans privilèges, la noblesse est Commune."

Ser & estar

"Vous trouverez de moins en moins de grognons pour vous dire que :

«D'après l'Académie, on doit se servir de continuer à quand il
s'agit d'une action commencée et que l'on continue, et de
continuer de quand il s'agit d'une action qu'on a l'habitude de
faire. Cet homme, tenant son verre, continue à boire ;
c'est-à-dire il achève ce qu'il avait commencé ; mais cet homme
est un ivrogne, et, malgré ses promesses, il continue de boire,
c'est-à-dire il persiste dans ses habitudes d'ivrognerie.»

(extrait de http://groups.google.fr/group/fr.lettre … 106faa503f)
Il est vrai que Girodet mentionne aussi cette distinction, mais sans vraiment s'arrêter dessus. À mon avis, plus personne ne la respecte ; mais vous saurez qu'elle a existé wink."

Extrait de : http://www.languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=1238

Je me sens moins con grâce au net, ya des vrais gens au bout.

Constant gardener
Plus de "faites vous pauvres", on me demande de la mesure.
Il s'agit de partage ? Eh bien partageons. Les revenus ? Tant par 7 milliards, il parait que ça fait du 400 Euros par mois. Si le trader il veut pas aller bosser pour le rmi, au ramassage des poubelles. C'est un winner il montera en grade. Ou se tiendra peinard, c'est bon pour le coeur. Je suis stalinien ? Bon, où il veut alors, à la nasa ou même au lit, ça sera pas pire. Et laissez faire, laissez passer. Mais pas moins les hommes que la came ou les capitaux. Z'inquietez pas, les toubibs continueront de se lever tôt. Et puis allez, le capital, on additionne les pib, puis chacun son bout et ce qu'on veut avec, des actions de sa boite, de la terre, des bons du trésor, des capotes, des ipod. Un bon gros bordel d'enchères. Quoi quoi c'est pas réaliste. Quoi antiproductif. C'est du fruitier malade, c'est de la liane. Taille sévère.
Merde, c'est Mars.


Ce que j'en pense
http://www.paul-eluard.com/poeme.php?abs=a&ord=14

Au bois feignasse : )

Ben tiens, il s'excuse maintenant. ça je sais pas si je vais lui pardonner. Voyons voir. On ne peut pas dire que la plupart des délinquants ne sont pas blancs. Je sais, ce n'est pas exactement ce qu'il a dit. Bref, on ne peut pas dire ce qu'il a dit. Ce doit être faux, ou une vérité à ne pas dire, une qui force à mentir ensuite. Je dis ça sans parti pris, c'est soit faux, soit à ne pas dire. Ou alors c'est les deux, c'est une presque vérité mal dite. Ok, seulement la qualifier de dérapage... C'est ça qui fait peur, que la majorité bien pensante puisse s'exprimer, faire taire, faire reculer, et que la minorité mal pensante devienne majoritaire. C'est ce qui fait s'exprimer la majorité bien pensante, d'ailleurs.
Quand on s'excuse, qu'on ment sciemment, c'est à dire qu'on a la conviction d'entamer sa vérité, pensant ou pas qu'on est allé trop loin, trop loin pour les sots et les incultes qu'on les aime ou qu'on les méprise, que cela ait été un sursaut d'humeur ou "pour leur bien" poussé trop loin, qu'on ait conscience ou non que ce qui nous fait n'est au fond pas grand chose, quelques blessures, j'ai déjà parlé de cour d'école, que l'on ait senti ou non que sincérité et mensonge sont les revers de la même pièce...

C'est toujours pour sauver quelque chose, sa situation, la présence d'un ou une, son intégrité physique.
Le jusqu'au-boutisme conduit à coup sûr à la solitude, la misère et la mort. Et si la vie y mène aussi l'un est dans l'autre et pas la réciproque. On est pas jésus, merde.

N'empêche, personne n'a avancé d'étude statistique renvoyant Zemmour à ses études de petit premier de la classe fragile brimé qui se vengera un jour. Ce demanderait une discrimination.

La France est grande, ses frontières sont trop petites pour l'humanité. Les autres pays c'est pareil. Tiens revoilà l'autre poète. Et si yen a un qui se dit putain de facho efféminé fin de race européenne, enfin là, c'est mettre des mots un peu sophistiqués sur un truc animal, mais bref, je trouve qu'il a raison, pleinement raison, ça me fait chier, mais il a raison. C'est très sain ce moment ou on redevient animal, quand c'est tard. Que ce soit pour dévaster et bruler la maison de quelqu'un et l'égorger comme un goret ou en sortir avec une hache. Question de propriété. Vous êtes pas d'accord ?

M'enfin,
Parfois, quand on se retourne, il y a des victimes sans assassin.

Et qui ne voit pas là un double sens, insaisissable, est une brute borgne.

Sans rire.

"- Et toi tu louches."

Et alors et si je fais loucher si ceux qui se détournent s'en vont l'œil plus clair, plus perçant et plus lynx, plus sphinx ?

"Ben t'es con."
dimanche, mars 28, 2010

Eric Zemmour se trompe
quand il dit qu'un homme qui quitte une femme est lâche. Ou peut être a t'il dit "sa" femme. Dans ce cas il se trompe absolument, et du coup reste fidèle. Le courage porte en lui sa sécurité, son confort. On pourrait aussi mettre dans la balance le succès, passager comme le reste, ou les roueries de cours d'écoles. On pourrait d'un mot, d'un nœud, filer se divisant la toile des concepts. Il y a cette phrase, attribuée à un maître japonais, d'arts martiaux je crois. Ou chinois. Je ne sais plus quelle était la question, sans doute "si vous aviez un souhait", mais il aurait répondu : "Je redéfinirais les mots". Dire un mot est agir, parfois terriblement, mais ce n'est pas un acte pur. Il n'y a rien de pur. Tout en est purifié.
Pour redéfinir les mots, il faudrait être deux.

Je sais pas si c'est pas contagieux. J'y trouve peut-être une puissance. C'est le syndrome de la dernière phrase. Celui des chiens battus. Ceux qui veulent plaire, même avec leur douleur, n'aiment pas celle des autres à qui la leur est belle, et la leur leur suffit, et plaira t'elle encore et ont-ils du talent ne leur importe pas. Quand on fuit rien ne nous importe et même pas la fuite, elle colle à la vie comme les jours s'enfuient. Elle est sédentaire quand les nuages filent. Je cherche une femme qui pourrait me faire mal et je suis exigeant, et qui ne fasse pas. Je cherche une femme comme les femmes, elles, cherchent un homme.

Et pour ce qui est de son échange avec judith godrèche, c'était pliant, match nul. Un a rien senti et l'autre s'est raidie. C'est d'ailleurs cette rigidité là qui fait que je me moque qu'on parle de moi en termes psychiatriques. Elle a un si grand sourire quand elle parle aux enfants, normalement...

Because of because
Car alors face au nihilisme ou à l'intégrisme, quand l'urgence ne permet plus le doute, nous aurons le sang froid de ceux qui savent quoi faire, et le feu sacré des croyants.
Faudrait bien que j'arrête de fumer.

Comprenons nous bien
Un absolu, une vérité est par essence relatif

Page de garde

"Où l'on apprend, lentement, car cela est difficile, qu'il n'y a pas de mal. Que ce que l'on dénonce ainsi appartient au vrai et au bien, un peu comme les bons mensonges. Peut-être t'accompagnera-t'il, lui qui donna tout pour une petite femme, libre."

Note aux sots : C'est dans le cœur des hommes qu'il faut trouver le mal et l'évidence qui le nie.

Enju

"Tu suggères le meurtre. Te côtoyer serait dangereux. A mon sens, ma vie a de la valeur, car je veux entreprendre, des choses vitales. Je devrais donc t'éviter. La lâcheté n'est pas un problème. Seulement, ce que tu suggères, fondé ou pas, peut être utile. Alors je prends le risque."
Extrait, bientôt en ligne.

Au point.
Ton imagination doit créer, c'est à dire dominer, ou se surmonter, être aliénée, sinon elle te domine, et c'est toi qui t'aliènes. Au besoin, les autres t'aideront, ça leur fera un bien fou.

Pourquoi Ariane.
Toi qui portas un masque, peux tu me dire les yeux dans les yeux que tu ne cachais pas ta peur derrière ?
Et surtout que tu la cachais.


Mes restes.
Je n'ai qu'une idée. Qu'on ne me traite pas d'idéaliste, elle n'est là que pour me résoudre. Qu'on ne me traite pas d'utopiste, elle n'est à mon sens, je me répète, pour moi, que à la fois ce vers quoi nous allons et ce vers quoi nous devons aller. Notre risque. Ce qui est, pour moi, notre risque. Pas le plus grand, il y a bien davantage de chances qu'un virus nous fasse la peau, encore peut être bien davantage que la majorité se brule au feu nucléaire, maintenant que plus personne n'en a peur, laissant aux survivants la possibilité d'en apprécier les rigueurs de l'hiver. Je sais, c'est alambiqué, biquette. Et assurément encore bien davantage de constater ensemble ce que c'est qu'un équilibre instable, en même temps que de bien ressentir ce que l'écologie à de global. Je veux dire que à tester la résilience, on finit dans la rupture, que le pouvoir tampon de la nature au fait qu'on s'en tamponne a ses limites. Donc et bref, que nous allons tous mourir d'orgueil et de bêtise. Rien de nouveau. Seulement l'humble hédonisme ne suffit pas. Il y a l'espace, qui est une mer derrière le ciel. Et l'île c'est nous. L'île de Pâques, ok ok. Et nous y voilà, la possibilité d'un risque étranger, une météorite par exemple, comme celle qui a pulvérisé ou gelé les testicules de mes amis les dinosaures, enfin presque tous, est à mon sens la seule a justifier l'homme, -vous me pardonnerez le gras, l'italique, l'italien et la biquette- martyrs et criminels compris. Progrès, science, humanisme, religion, tout quoi. Il me semble que l'histoire s'y retrouve, dans son enfance et ses crises adolescentes, que les désirs de conquêtes y trouvent un purgatoire correct, et les angoisses de nos propres fins une projection raisonnable. De quoi même réconcilier les défenseuses de la vie et les abrutis héroïques. Bien sûr, on peut arguer qu'on peut aller plus loin. Qu'un cataclysme peut être salutaire, que si on vaut mieux que les dinosaures, on vaut moins que ce qui viendra, que c'est un raisonnement d'infime insecte au regard de l'age de l'univers, autrement dit que Dieu se fâchera très fort qu'on lui tchourre son glaive de justice, ou, à mon sens plus pertinent, que c'est un pont trop loin vu l'état actuel des choses, géopolitiques et climatologiques, et qu'il faut d'urgence, et bien paradoxalement, se sortir cette idée de la tête. Oué. Ben c'est ma limite. Et puis c'est trop tard. Haha.
Voilà, pour moi, inscrire sa vie dans ce but là, ce tube comme disent les anglais, ça, c'est du boulot. Et tout le monde bosse à ça, du chercheur en ogm au balayeur malien, en passant par le directeur de cabinet de la maison blanche, et le taliban refoulé. Car vivre en harmonie avec la nature est insuffisant pour l'homme comme pour la nature, si tant est que ce fut possible, et la maltraiter, même par charité humaniste, est plus un suicide qu'un crime si les ressources ne servent l'arche, ne vont pas toutes à l'arche. Sauf qu'il est impossible de dire où commence le superflu sinon le doute. Il s'agit d'en avoir, d'être dedans autant que dehors. Il n'est pas superflu. Même si il ressemble à la peste, il est utile.


Pas d'autre choix qu'une république impériale globale, où l'on ne sache pas qui au juste est l'empereur, nous y compris, sans autres frontière que l'écorce et le ciel -tiens, ça serait marrant qu'entre les énergies fossiles ou de fission, et la maîtrise de la fusion, on utilise un brin à grande échelle la géothermie, qui sait, ça sauverait ptet même Los Angeles- systémique à souhait, naturelle, humaine, nietzschéo marxiste, grécochretienne, boudhoconfucéenne, artiste et martiale, spirituelle et décomplexée, sainte libertine, nos trucs habituels.

Et ce juste au cas où nous soyons les seuls, présents et à venir, malhabiles porteurs de conscience, protecteurs de la vie, aptes à déceler l'espoir constructif au coeur du désespoir, même là où l'on ne discerne plus la lumière des ténèbres. C'est au silence glacial du néant qu'il faut croire. C'est au moins pour faire rire les dieux, nous leur devons bien ça. C'est ce que Dieu, seul ou en couple, s'il nous aime, voudrait. Il nous voudrait athées. Après nous, le silence glacial du néant.

L'homme nouveau, il naitra ici mais n'y mourra pas. Ayant fait l'amour en apesanteur, comme si l'on pouvait faire autrement, il ira semer un ailleurs.

Bout de steack, saignant, pour intello végétarienne. Ou quand on conseille aux jeunes candidats à l'installation agricole d'user et d'abuser du paradoxe du menteur, d'épuiser la double contrainte.

Extrait du blog d'un inconnu :

26.02.2008

Lu sur le net :

"Président, rendez les fous

Il n’y a pas 36 manières d’exercer une autorité solide et rigoureuse, même si les spécialistes des ressources humaines peinent à le reconnaître.
Il faut verser le chaud et le froid, se montrer chaleureux puis glacial, exiger une chose puis son contraire, demander à ses collaborateurs soumission totale en même temps que créativité et spontanéité, bref appliquer la célèbre technique de la « double contrainte» ou du « double lien ». Le concept de double bind dû Gregory Bateson est né dans le milieu grenouillant de la psychologie transactionnelle ; on a tenté de s’en servir pour expliquer la schizophrénie puis l’autisme, alors que l’on sait aujourd’hui que la schizophrénie ou l’autisme, comme l’homosexualité, la sottise, la malhonnêteté ont en réalité des fondations génétiques.
C’est une fois transférée dans le domaine des ressources humaines, ou pour parler franchement, des relations hiérarchiques, que la « double contrainte » trouve sa véritable efficacité. Elle permet de ligoter à proprement parler les collaborateurs dont on a besoin ; elle les paralyse et les rend parfaitement obéissants en les coinçant entre des injonctions contradictoires et vraiment affolantes.
Or, président, vous possédez, au moins de manière latente, la capacité à exercer ce type d’autorité particulièrement efficace.
Ainsi le jour où vous faites rappeler par le ministre de l’éducation que les élèves doivent être polis envers leurs professeurs, vous vous faites filmer en train d’insulter un visiteur du salon de l’agriculture. C’est un début ; il faut approfondir.
N’oubliez pas de condamner le capitalisme inhumain tout en le favorisant ; célébrez les mérites de la laïcité en exaltant la religiosité ; réclamez une honnêteté parfaite sans vous priver de magouiller ; appelez l'avènement d'un état moins dépensier tout en faisant exploser les notes de frais de la présidence. Il faut habituer la populace à la soumission.
Et puis, soucions nous de l’avenir, il faut penser à prêcher aux enfants des écoles le sérieux et le travail, tout en menant la vie clinquante de ceux qui ont l’argent facile.
Votre complice dévoué,
Censor."

18:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Envoyer cette note | Tags : Gregory Bateson, Sarkozy, double lien, double contrainte, folie


Commentaires

Dire que si vous maitrisez ce dont vous parlez, vous pouvez être le maître du monde. Merci, infiniment, de vous abstenir.

Ascenseur.

Ecrit par : Le mien ? | 09.03.2008

^^

Ecrit par : Encore | 09.03.2008

Plus sérieusement, vous sous entendez qu'il existe une technique qui peut asservir, et somme toute ce que vous en dîtes la laisse supposer assez simple à mettre en oeuvre, mais là n'est pas le problème. Vous dîtes également "qu'on a tenté de s’en servir pour expliquer la schizophrénie puis l’autisme, alors que l’on sait aujourd’hui que la schizophrénie ou l’autisme, comme l’homosexualité, la sottise, la malhonnêteté ont en réalité des fondations génétiques". Excuser mon esprit embrumé, mais je ne peux faire sans voir là une contradiction. Ou alors je n'ai pas saisi le bien fondé d'une ironie bienvenue. En effet, si cette technique existe et permet de rendre fou, pourquoi juxtaposer l'idée que la folie est génétique ? Ou alors, ce n'est pas une technique, mais bien plutôt un comportement lui même génétique qui induit la folie. Un comportement prédestiné qui induit un comportement prédestiné ? Heu...
Si vous pouviez relever mon erreur...
Relever mon erreur...

Ecrit par : dam | 09.03.2008

En effet, les démons de l'ironie et de l'enthousiasme ont dû me troubler l'esprit. Il faut nuancer, disons que la folie, quand elle prend la forme de la schizophrénie ou de l'autisme serait génétique (à vrai dire, je n'en suis pas convaincu, mais je m'en tiens aux déclarations de notre président), et qu'en revanche, on peut grâce au double lien créer un affolement paralysant.



Ah, l'absolu... Qui de lui ou de la rhétorique est le complice dévoué de l'autre ?

Des fleurs pour caligula.
La différence entre la vie sans la peste et la vie dans la peste, c'est que dans la peste, on sait davantage qu'on peut mourir. Il est toujours questions de probabilités, mais elles pressent la chair. S'y conduire en homme n'est pas plus rare. S'y conduire en homme est juste possible. Voyez-vous, envisager la conscience, celle d'avoir à mourir, comme la peste, et malgré tout s'y conduire en homme, je ne dis pas en être humain, là est toute la philosophie. Toute éducation devrait commencer par la mort prochaine. C'est là qu'est le gris, avec notre incapacité à séparer la vie de son absence, le grain de l'ivraie, "les mots du blasphème". Là la tentation du suicide et du meurtre, qui est sentir la vie comme la peste, ce qui mille fois hélas est inaccessible à beaucoup, hyperactifs de la carte bleue, du voyage ou de la zigounette. Je plaisante. Je suis juste jaloux. Car enfin, pour ne pas pousser le paradoxe jusqu'à la palissade, il faudrait réfléchir sans conscience. Acteur ou lâche, criminel ou pacifiant, on y confond peste et guerre, vie et guerre, et, lors de quelques flashs de ridicule intelligence pure, guerre et paix. Et puis avec quelques précieux restes, on retourne peut être à la stupidité active.
Ce qui menace la peste, c'est qu'elle n'ait plus rien à contaminer.

mercredi, mars 03, 2010

Mon asile
Tenir l'évidence, devoir la contenir, ne pas savoir si elle est terne, et si c'est moi qui suis aveugle.

Aux tenants et contradicteurs de la décroissance
Note pour plus tard, si on a le temps de : Éliminer cette illusion, souvent là pour nous donner bonne, ou moins mauvaise, conscience, visant à intégrer au concept de croissance la logique du carreau cassé, où ce qui est détruit, gaspillé, inutilement ou mal alloué, "fait tourner l'économie". Elle tourne mal, elle pollue, elle pue. Elle tue. Pire, elle consomme. Et il nous manquera peut être quelques mètres pour nous en tirer vivants.

mardi, février 16, 2010

Conseil d'un vieux campeur :
Ne mets jamais le tube de lait concentré sucré à coté du tube de biafine.

Please applause a pause :
Qu'on s'y prend comme des manches, qu'on gaspille aveuglément, qu'on a conscience de rien, toujours la même angoisse de survie animale qui nous rend cupides et insouciants. Sale espèce vraiment. Pas un mythe qui tienne, pas un pourquoi. Même les vieux sages indiens. De la culture pour sucrer la merde et le sang. On y est ça y est, je trouve qu'on est trop nombreux. Le cancer meurt avec le cancéreux. Priez pour cadarache. Amen.


Duende de naranja
Non pas possible qu'elle m'aime. Et pour ne pas mentir, pas possible qu'elle adhère à ce que je crois possible. Car enfin, que faudrait il pour qu'un homme, à moitié consciemment, ne soit plus attiré par la nouveauté, ne se disperse pas ? Un couple uni en occident doit faire ensemble. Un couple uni en occident doit ressentir l'exterieur comme une responsabilité parentale. Un couple uni en occident doit s'amuser, apprendre, de tout, enseigner, montrer à tout, jouer avec tout, un couple uni en occident doit être inséparable, et tellement ouvert et distant. Un couple uni en occident doit vouloir la même chose. Et ce n'est possible qu'en voulant tout. Désirer ce tout au dehors. Réunir solal et désirer bien mourir, qui est vivre.

Pourquoi les belles filles sont des connes
Entendons nous bien, elles peuvent être structurées, lisses, incarnant presque de l'intellect l'illusion qui les enveloppe, éventuellement fines et ultrarationnelles, souples et implacables. En somme, plus elles ont conscience d'être connes, et plus elles luttent contre, moins elles le sont.
En apparence.
On en sort pas : le seul remède, parfois de cheval, à la connerie, c'est la vérité.
Et il n'y a pas de belle femme animalement amoureuse dont l'idole n'ait conscience de cela. Joueur ennuyé, il y laisse par un silence incompréhensible. Non seulement ça, mais pas question ici non plus qu'on endorme cette vérité avec de l'amour et du pardon d'avance devant l'inexplicable qui fait la bêtise judicieuse, voire géniale. Qu'on s'émerveille et s'attendrisse devant la candeur qui fait l'instant distrayant et léger. Pas même devant l'infinie bonté et patience des mères. Non, "dur jusqu'au bout", et vous verrez. Pouvoir, ne pas tuer. Tenez les filles, essayez avec la part de femme du premier porteur de testicules venu, grosso-modo ça correspond au cerveau, et vous verrez.

Par contre, dire à une belle femme qu'elle est conne, c'est un suicide séductif. C'est briser la cruche en plein désert. Et dire que les belles femmes sont des connes, c'est faire un doublé, un coup dans chaque pied. Même le roi des cons s'abstiendrait.

Toutefois, comme disait une outre alcoolique : "Beware the average".

Fils, la sente est étroite entre le diable et un objet sexuel.













Rimes Féminines par Juliette
http://www.youtube.com/watch?v=bXkaBHhbeuY


L'art de la guerre des bouffons :
On sous-estime toujours son ennemi. C'est même cela qui fait de lui notre ennemi.

vendredi, janvier 22, 2010

La nature. Sa folie cruelle et innocente.
Regarde-la. Songe à la mort. Si c'est sans folie que tu souries, tu es un homme.

C'est ainsi qu'il faut être dit le diseur.
En s'enveloppant de mensonge pour ne bruler personne, éventuellement.
Ce qui vient, c'est le sentiment que les partis sont partis assez tard pour nous avoir donné, et assez tôt pour nous laisser libre. Certes avec cette question :
Qu'attendez vous pour prendre votre temps ?
Les salauds...

mercredi, janvier 20, 2010

Insupportable
Au journaliste émail diamant / bêtise crasse qui a la chance de ne pas s'entendre mugir trois fois "miraculé" en deux phrases :

Le hasard est une fatalité.

Un poète fou m'a dit
que la neige en janvier 2010, c'était le dernier effort de mère nature, en agonie, pour toucher par la beauté le coeur des hommes d'Europe. Font chier ces vieux.

Jouer au daughter
C'est plus subtil que ça bébé, crois en mon grand age, c'est je te sauve je suis responsable de toi et je suis plus seul que si j'étais seul, ou je ne te sauve pas et tu vas apprendre encore sur la vie , les autres, et toi même, ou pas. Chacun veut être compris. Personne ne se comprend. L'amour, c'est s'abuser, être abusé. Cependant l'éclat de la flamme et la profondeur de sa joie se nourrissent de lucidité, et comme il est rare aux échecs que deux joueurs veuillent secrètement faire Pat, la lucidité qui trop étreint les étouffe. Cela donne des femmes qui se vendent pour sauver les apparences, des qui jouent à la maman, des hommes cyniques, des faux homos encore dans l'illusion euphorique. Allons jeune beauté, que sais tu des brûlures que tu as causées, que sais tu de ceux qui n'ont même pas osé t'aborder. Un jour tu comprendras tout ça, bien mieux que moi, ça te fera sourire. Et en attendant, car tous les hommes sont tous les hommes...


...make them pay
make them underStand !


Identité nationale

"- Elle est là, pour tous et pour qui sait la voir, pour qui en manque et pour qui la supporte, la couleur des rois, la vraie noblesse et don du sombre anonymat. Elle est là, parisiens, prise par l'histoire entre le ciel profond et le sang animal...

- ça manque de soleil ton truc. Remettez nous deux jaunes. Dans des grands verres."


Et tellement d'autres, qui ont l'air plus sains :

"Si je me réunis à l'or et de ton être..."

"Jeunes gens sans partage, jeunes gens sans insigne
Vêtus de lin et de chimères,
Jeunes gens dignes...
 ...
...Ah mes amis si nous n'étions que douze
ou sept ou deux ou treize
Ou trois
Insensibles à la honte
Pour en avoir souffert."



N°0783844440